Désir hypoactif : quand les femmes ne ressentent plus de désir sexuel

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Une panne sexuelle chez les hommes, un cachet de viagra et ça repart. Chez les femmes, on parle de frigidité, de désir sexuel hypoactif… Mais qu’est-ce que c’est au juste ? Vrais problèmes, ou moyens de faire culpabiliser les femmes qui manquent d’intérêt pour le sexe ? Deux experts, sexologue et sexothérapeute, donnent leur avis sur le sujet.
Le désir hypoactif est apparenté à un manque de désir sexuel. Où l’envie d’aller vers l’autre n’existe plus. L’idée même d’avoir un rapport charnel est inexistant. Quelques causes peuvent expliquer ce phénomène : « Le cas primaire, c’est lorsque le manque de désir est installé dès le premier rapport sexuel avec son partenaire et qu’on fait l’amour machinalement, explique Nathalie Giraud Desforges, sexothérapeute. Le cas secondaire est plus apparenté à une naissance, une maladie, un traumatisme... » Un terme lourd de sens qui désigne deux choses : le désintérêt pour la sexualité et une incapacité à atteindre l’orgasme.

Un terme qui déculpabilise

Dans une société où l’on est constamment surévalué, les femmes ont tendance à culpabiliser. Notamment les femmes qui ne ressentent pas de désir sexuel. La frigidité est devenue quelque chose de péjoratif, presque une insulte, un gros mot. Les femmes culpabilisent par rapport à leur compagnon. Les compagnons culpabilisent de ne plus satisfaire les femmes. Mais remettons les pendules à l’heure. Qu’est-ce que c’est le désir ? Jacques Waynberg le définit en trois points : le désir amoureux, le désir sensuel, érotique et enfin, l’orgasme. Et ces trois désirs se complètent. Si il y a désir sexuel hypoactif, ces trois désirs sont dans le rouge. « C’est pour moi un symptôme équivalent à un 39 de température. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Mais il faut être à l’écoute de parce que cela signifie qu’il y a un problème d’estime et de l’image que l’on a de soi », explique Jacques Waynberg. Pour Nathalie Giraud Desforges, utiliser le terme hypoactif c’est avant tout « mettre un mot respectable pour enlever la culpabilité que l’on peut ressentir avec le terme de frigide ».
 
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