La biosexologie, enfin : revivez la masterclass de Jacques Waynberg
L'indiscipline des organes sexuels importe-t-elle plus que le "mal être" auquel elle s'adosse ? La frugalité du désir génital est-elle plus préjudiciable au fil du temps que le sabotage des sentiments ? Finalement, le bonheur intime n'est-il pas un état de grâce constamment en sursis, à la merci d'une pénibilité professionnelle, d'un statut social défavorable, de maltraitances ?... Dès lors, l'étude de la fonction érotique s'appuie sur une nouvelle unité de mesure : l'étalonnage de l'émotivité.
La Sexologie humaniste succède ainsi à l'emprise des revendications médicales hégémoniques en questionnant la totalité vécue d'une personne, ses réseaux de valeurs et ses talents, l'ancrage de ses croyances et de son éducation, ses secrets et ses tabous… au prisme des émotions qu'ils engendrent.
L'avenir d'une nouvelle vague de rationalisation de la sexologie est donc à bâtir, au chevet d'un humanisme universel, dénué si possible d'utopies et de préjugés.
L'Institut de Sexologie Jacques Waynberg
L'Institut dispense depuis 1977 un enseignement d'avant-garde, pluridisciplinaire, de la pratique clinique à l'étude de la fonction érotique. L'étendue des domaines explorés donne accès à des débouchés professionnels variés, qui concernent aussi bien les secteurs de la santé que les activités de conseil et d'éducation, de l'expertise ou de l'action militante humanitaire.
Devenir Sexologue
La délivrance d'un diplôme aussi ambitieux a pour objectif de promouvoir et de garantir le label de l'intitulé de sexologue, attribué aux professionnels non médecins, et de sexiatre, réservé aux praticiens pourvu du droit de prescription.
Il s'agit à l'Institut de pallier à la fois l'amateurisme de la vulgarisation simpliste des réseaux sociaux, que les programmes d'obédience universitaire trop attachés à une vision médico-sociale ou carrément thérapeutique du vécu "sexuel". Désormais, une révision des concepts fondateurs hérités des pionniers américains de l'après-guerre, s'impose comme une évidence : la génitalité déchue ne peut plus être l'arbitre des duels entre les individus ; une sexologie humaniste, c'est-à-dire universelle et initiatique, peut seule relever le défi de l'exploration de l'érotisme.